Débats publics sur sujets sensibles : risques et défis

Avec un texte de Victor Armony

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Présentation

Ces deux dernières décennies ont été marquées par la multiplication des initiatives de consultations, d’auditions et de forums publics mises en œuvre par des gouvernements des deux côtés de l’Atlantique pour résoudre les problèmes complexes que posent, par exemple, les pratiques d’accommodements religieux, la laïcité de l’État, ou encore, plus récemment, le racisme systémique. On trouve un présupposé commun à ces initiatives, soit l’importance d’assurer une plus grande participation citoyenne aux délibérations publiques portant sur les grandes questions qui agitent nos sociétés. Les théories contemporaines de la démocratie insistent, elles aussi, sur l’importance de la participation citoyenne aux délibérations, notamment parce que cette participation représente l’un des plus importants vecteurs de légitimation des politiques publiques décidées par les gouvernements et des lois votées dans les parlements. Mais lorsque le débat public porte sur des « sujets sensibles », soit des sujets qui touchent aux droits ou aux intérêts fondamentaux de certains citoyens et citoyennes, qui concernent le vivre ensemble ou qui se trouvent à confronter la majorité nationale à sa propre histoire, cette délibération peut-elle être à la hauteur des idéaux auxquels elle aspire ?

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Hamrouni, Naïma et Dominique Leydet (dirs.) (2021). « Débats publics sur sujets sensibles : risques et défis », Éthique publique. vol. 22, no 1. DOI : doi.org/10.4000/ethiquepublique.5078

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