Une responsabilité collective. Plan d’action pour la francophonie à l’Université d’Ottawa

Résumé

Le présent rapport propose une analyse de la situation de la francophonie à l’Université d’Ottawa ainsi qu’un plan d’action pour l’institution dans son ensemble. Son but principal est d’identifier les moyens dont l’Université dispose et ceux dont elle devrait se doter pour qu’elle puisse continuer à s’acquitter de son mandat francophone tel que consigné dans sa loi constituante et en 2015 lors de la désignation partielle de l’Université en vertu de la Loi sur les services en français de l’Ontario.

L’Université d’Ottawa est une grande université et la plus vieille institution bilingue en Amérique du nord. Afin de maintenir et de bonifier son caractère bilingue, le rapport montre que l’Université doit mieux coordonner son action et l’évaluer de façon régulière afin de s’assurer que sa priorité stratégique qu’est la francophonie soit réellement prise en compte dans l’ensemble de ses activités. L’Université doit formaliser son action et institutionnaliser davantage la francophonie au sein de sa structure de gouvernance afin d’assurer la pérennité du fait français sur le campus et de voir à son épanouissement.

Le rapport propose une approche de type institutionnelle. Il est guidé par l’idée selon laquelle l’Université d’Ottawa est un espace de vie intellectuelle au sein duquel l’ensemble des membres de la communauté universitaire doit pouvoir vivre une expérience unique au sein d’espaces où ils seront appelés à se dépasser et à s’épanouir grâce à une formation et un accès aux savoirs en français comme en anglais. Ces espaces doivent toutefois être aménagés sans mettre en péril le caractère francophone, bilingue et pluriculturel de l’institution. L’Université ne peut pas être soumise à la seule loi du marché.

La francophonie à l’Université d’Ottawa exige la mise en place de conditions institutionnelles favorables au dialogue entre les langues et les cultures, soit par le moyen d’un recrutement plus ciblé d’étudiants des milieux francophones et francophiles, de nouveaux programmes pour répondre à leurs besoins, des stratégies de recherche qui valorisent la production des savoirs en français et d’une plus grande visibilité de la vie en français sur le campus. À cette fin, le plan comprend des actions structurantes et des activités particulières. Le résultat attendu est une plus grande institutionnalisation de la francophonie au sein de l’institution et une responsabilisation accrue de l’Université envers son mandat francophone.

Le rapport s’adresse au Recteur, au comité d’administration et à l’ensemble de la communauté universitaire. Un horizon de trois ans devrait suffire à mettre en place l’ensemble des actions proposées dans le plan. Il est proposé de mandater un dirigeant principal à la francophonie et aux services en français afin de mettre en œuvre le plan. Par ailleurs, la francophonie est une responsabilité collective qui ne doit pas reposer
uniquement sur la volonté de quelques individus au sein de l’institution. Le rapport a également été rédigé afin d’informer et de susciter une réflexion collective sur l’avenir du fait français à l’Université d’Ottawa. Tant les facultés, les départements, les instituts et les centres de recherche que les services administratifs devraient se sentir interpellés par ce plan.

Lisez le rapport Une responsabilité collective. Plan d’action pour la francophonie à l’Université d’Ottawa sur le site du CRIDAQ.

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