La Souveraineté en héritage

Désirons-nous vraiment réaliser l’indépendance politique du Québec ou sommes-nous trop épuisés pour espérer remporter un troisième référendum?
Jacques Beauchemin, le militant, explore les raisons profondes qui font de la souveraineté un objectif historique essentiel. Par contre Jacques Beauchemin, le sociologue, ne peut cacher son inquiétude devant la démission collective des Québécois qui semblent accepter sans états d’âme que leur langue française périclite et que leur culture se délite.
L’auteur met le lecteur au pied du mur: les ancêtres canadiens français ont-ils lutté et résisté avec autant de courage depuis la Conquête pour voir maintenant leurs descendants dilapider l’héritage?
Les héritiers – que nous sommes tous – choisiront-ils une démission tranquille ou relèveront-ils l’urgent défi qui les confronte?
La Souveraineté en héritage est un remarquable essai politique qui arrive à point nommé, au moment où le Parti québécois cherche un nouveau souffle.

Parution : 9 juin 2015, 176 pages
ISBN-13 : 9782764624012
Code barre : 9782764624012

22.95 $   /   16.00€

Jacques Beauchemin

Jacques Beauchemin est professeur titulaire au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal depuis 1993. Il se spécialise en sociologie de la société québécoise, en sociologie politique et en analyse du discours. Son travail l’a d’abord conduit vers l’analyse de la société québécoise des années quarante et cinquante. Il a publié, en collaboration avec Gilles Bourque et Jules Duchastel, La société libérale duplessiste aux Presses de l’Université de Montréal (1994). Ces dernières années, il a publié plusieurs articles portant sur la question de la production du lien social et des transformations du discours éthique dans la société moderne. Dans le domaine de la sociologie du Québec, il s’est intéressé aux transformations de la question nationale québécoise dans le contexte de la mondialisation et de la judiciarisation croissante de la régulation des rapports sociaux. Plus récemment, ses travaux ont porté sur les transformations de la question nationale québécoise à la lumière de la recomposition de la communauté politique désormais caractérisée par son pluralisme. Il interroge ainsi la question de la mémoire et de l’appartenance dans les sociétés ouvertes et plurinationales. Il a fait paraître, chez VLB éditeur, un ouvrage portant sur cette question intitulé L’histoire en trop. La mauvaise conscience des souverainistes québécois (2002, Prix Richard-Arès) et chez Athena, La société des identités. Éthique et politique dans le monde contemporain (2004, réédité en 2007 dans une version revue et augmentée). Il s’est à nouveau penché sur la question du rapport à la mémoire dans les sociétés pluralistes en dirigeant chez Peter Lang éditeur un ouvrage collectif intitulé Mémoire et démocratie en Occident (2011).
Jacques Beauchemin a occupé de 2012 à 2014 la fonction de sous-ministre à la politique linguistique et à la langue française alors qu’on l’avait chargé de la refonte de la Charte de la langue française.
Ses nombreuses interventions médiatiques touchant notamment les questions des rapports entre nationalisme et pluralisme, de l’identité québécoise et des accommodements raisonnables l’ont fait connaître du grand public en tant que défenseur d’un nationalisme ouvert et moderne en même temps qu’attentif aux questions du patrimoine, de l’histoire et de la culture.

 

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