Sept leçons sur le cosmopolitisme. Agir politique et imaginaire démocratique

Résumé

« Je suis citoyen du monde, car la vraie citoyenneté est celle qui s’étend au monde entier. » Voilà comment Diogène de Sinope, philosophe grec du IVe siècle avant Jésus-Christ, déclarait son cosmopolitisme. Cette affirmation restera toujours de l’ordre de l’utopie, une proposition philosophique, ou encore une attitude personnelle en regard du monde.

À la fin du XXe siècle, plusieurs penseurs contemporains annoncèrent que le cosmopolitisme était pour ainsi dire devenu vrai. L’après-guerre avait vu naître des organisations politiques internationales; des tribunaux humanitaires à portée planétaire s’imposaient, l’économie se mondialisait et se dotait d’outils internationaux de régulation, les migrations définissaient une nouvelle pluralité cosmopolite. Les frontières tant politiques, économiques, culturelles que démocratiques de l’État-nation s’effaçaient. La fin de l’histoire était là.

Le présent ouvrage s’intéresse à ce débat. Le cosmopolitisme est-il impolitique ?

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