Joseph Yvon Thériault honoré par le Centre de recherche en civilisation canadienne-française
Joseph-Yvon Thériault, professeur au Département de sociologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie, est le lauréat 2013 du Prix du Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF). Chaque année, ce prix reconnaît les mérites d’un chercheur ou d’un auteur remarquable dont les travaux ont porté sur l’une ou l’autre des multiples dimensions du Canada français.Joseph-Yvon Thériault, professeur au Département de sociologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie, est le lauréat 2013 du Prix du Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF). Chaque année, ce prix reconnaît les mérites d’un chercheur ou d’un auteur remarquable dont les travaux ont porté sur l’une ou l’autre des multiples dimensions du Canada français.
Professeur à l’UQAM depuis 2008, Joseph-Yvon Thériault effectue des recherches sur les rapports entre les identités collectives et la démocratie dans une perspective d’histoire des idées. Il s’intéresse à l’analyse comparative des petites sociétés, en particulier les sociétés francophones minoritaires du Canada (Acadie, Québec). Il a dirigé, notamment, deux ouvrages synthèses sur ces sujets : Les francophonies minoritaires au Canada : l’état des lieux (1999) et L’espace francophone en milieu minoritaire au Canada (2008). Membre de la Société royale du Canada (2004) et lauréat de la Fondation Trudeau (2007-2010), le chercheur e remporté le prix France-Acadie (1996) pour L’identité à l’épreuve de la modernité, ainsi que le prix Richard-Arès et le prix de la Présidence de l’Assemblée nationale du Québec pour Critique de l’américanité, mémoire et démocratie au Québec (2003).
Depuis sa fondation en 1958, le CRCCF, qui loge à l’Université d’Ottawa, participe à l’essor de la francophonie nord-américaine en recueillant ses traces documentaires et en étudiant son histoire et ses cultures. Son regard pluridisciplinaire sur les milieux de vie francophones au Canada et son action dans la communauté ne sont pas étrangers à l’émergence de l’identité franco-ontarienne.
Source : http://www.nouvelles.uqam.ca/