Administrative Violence in Immigration Law

Jeudi 4 avril 2024, 12h30 à 14h00

Cette conférence bimodale se tiendra en anglais dans la salle R-3680, Pavillon des sciences de la gestion, UQAM et Zoom. Inscrivez-vous en remplissant le formulaire au bas de cette page.


Résumé (la conférence se déroulera en anglais)
This is a conference about violence in the administration of the United States immigration laws. In this context, agency violence is commonly defined in terms of the use or threat of force against immigrants and immigrant communities—i.e., through apprehension, detention, and removal. This conference develops and defends a related theory of violence, what I call administrative violence, which focuses on benefits programs that offer relief from removal. These programs foist the burden of seeking relief on migrants, obfuscating the realities that relief is temporary, limited, and hard to get, and draws attention away from the ways that relief programs are intertwined—politically, legally, and administratively—with the enforcement programs most responsible for egregious harms stemming from direct violence. The theory of administrative violence makes two contributions. First, it provides descriptive clarity on the range of illegitimate harms experienced by migrants at the hands of both field agents wielding quasi-police power as well as bureaucrats processing papers in anonymous office buildings. Second, it offers a way to push forward current conversations about the scope of agency power, which has tended to overlook the range of harms flowing from agency adjudications.

Traduction française
Cette conférence portera sur la violence dans la gestion des lois sur l’immigration aux États-Unis. Dans ce contexte, la violence des agences administratives est généralement définie en termes d’utilisation ou de menace de la force contre les immigrés et les communautés d’immigrés, c’est-à-dire par l’appréhension, la détention et l’expulsion. Cette conférence développe et défend une théorie connexe de la violence, que j’appelle la violence administrative, qui se concentre sur les programmes de prestations qui offrent un allègement de l’expulsion. Ces programmes font peser sur les migrants le fardeau de la recherche d’un allègement, occultant le fait que cet allègement est temporaire, limité et difficile à obtenir.  Ils détournent l’attention de la manière dont les programmes d’allègement sont imbriqués – politiquement, légalement et administrativement – avec les programmes d’application de la loi les plus responsables des préjudices graves découlant de la violence directe. La théorie de la violence administrative apporte deux contributions. Premièrement, elle apporte une clarté descriptive sur l’éventail des préjudices illégitimes subis par les migrants aux mains d’agents de terrain exerçant un pouvoir quasi policier et de bureaucrates traitant des documents dans des immeubles de bureaux anonymes. Deuxièmement, elle offre un moyen de faire avancer les conversations actuelles sur l’étendue du pouvoir des agences, qui ont eu tendance à négliger l’éventail des préjudices découlant des décisions de celles-ci.

Si vous le souhaitez, vous êtes invité.e.s à lire
ce texte pour vous préparer à l’activité.

Conférencier
Stephen Lee, University of California, Irvine School of Law

Organisé par
Chaire de recherche du Canada sur la Gouvernance sécuritaire des corps, la mobilité et les frontières (GSCMF)Anne-Marie D’Aoust (titulaire) en partenariat avec la Chaire Raoul Dandurand et avec l’appui du CRIDAQ.


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